Reconstruire la langue dans les communications alternatives et augmentées
Atelier d’une demi-journée (vendredi 8 juin à 13h, salle D155)
Présentation
Dans le cadre de la conférence TALN à Toulouse les 5-8 juin 2007, nous proposons un atelier pluridisciplinaire sur le thème : Reconstruire la langue dans les communications alternatives et augmentées.
L’atelier doit permettre aux chercheurs de présenter et d'échanger leurs approches concernant le traitement de la langue dans les aides à l’écriture et à la parole. Les communications abordent :
- la modélisation (linguistique, informatique, sciences cognitives…)
- le développement d'outils d’analyse et de synthèse construits sur la base de ces modèles.
- L’évaluation des coûts de production suivant
Programme définitif
- Mickael Zock LIF, CNRS, Marseille De l’amorçage d’idées à la composition et l’expression des messages
- Ph Blache Rauzy LPL - Université de Provence Le module de reformulation iconique de la plate forme de communication alternative
- Wandmacher & alii IUP BLois - Tours Univ. Système Sybille d’aide à la communication pour personnes handicapées : modèle linguistique et interface utilisateur
- Ph Boissiere & alii IRIT, Toulouse Méthodologie d’annotation des erreurs en production écrite ; principes et résultats préliminaires
- Discussion générale : communiquer avec le communicateur, l’environnement, l’entourage
Thèmes
Le programme de cet atelier concerne les deux parties langagières des communicateurs :
1) en entrée : comment communiquer avec le communicateur rapidement et sans fatigue ?
- par un alphabet ?
- par des pictogrammes ? lesquels , que représentent-ils ? LS, LPC, mots-clés, concepts ? mots ? système d’écriture ?
2) en sortie, quel est le message produit ?
- Le choix des pictogrammes est lié à la langue qui sera produite en sortie vers la synthèse vocale : cette sortie résultera d’un traitement du communicateur reposant sur des principes sous-tendus par un modèle linguistique, qui peut être statistique ou cognitif, reposer sur des ontologies, des réseaux sémantiques, ….
Lors de la discussion, suivant le modèle choisi , on pourra s’interroger sur les critères d’efficacité de la communication :
- le modèle linguistique sous-jacent répond-il aux capacités de l’utilisateur ?
- dans quelle mesure la langue produite en sortie reflètera-t-elle ce que le locuteur voulait dire ?
- dans quelle mesure la contrainte de la communication avec le communicateur est-elle compatible avec un apprentissage ultérieur de l’écriture alphabétique de la langue ?
Pour ces diverses approches, on pourra se demander quelles sont les performances d’écriture telles que : fatigue, temps d’atteinte des pictogrammes ou des caractères recherchés, satisfaction de l’utilisateur quant au message produit, … à sa place. Les stratégies de l’utilisateur pour augmenter la vitesse de production pourront aussi être abordées : jusqu’à quel point de compréhension peut-on dégrader la présentation des informations à sélectionner.
Comité scientifique
Maryvonne ABRAHAM, GET-ENST-Bretagne
Jean Yves Antoine, IUP BLois - Tours Université
Philippe Blache, LPL - Université de Provence
Philippe Boissière, IRIT Toulouse
Denis Maurel, LI Université François Rabelais Tours
Nadine Vigouroux, IRIT Toulouse